1 réflexion au sujet de « STAGE KARATE SHITO RYU »

  1. STAGE NAKAHASHI DU 04 /06/2011 1ère partie du stage (matin) KIHON Le stage a débuté par un travail au sol peu habituel . Allongés sur le coté, nous avons enchaîné : – Mawashi-geri – Ura-Mawashi-geri – Yoko-geri – Mae-geri de face – puis deux Tsuki en position assise. Cet entraînement intéressant bouscule nos habitudes et nous rappelle que les techniques de karaté doivent pouvoir être exécutées dans n’importe quelle position. Et pas seulement à partir du « confortable » Hidari-kamae. A méditer et à approfondir… KATAS * Nous avons ensuite travaillé sur les deux katas qui forment la base de l’enseignement du Naha-te (katas fondamentaux du style Goju-Ryu, donc) : SANCHIN et TENSHO . Les exercices préparatoires ont porté : – sur la position de base Sanchin et ses déplacements. Sensei Nakahashi a insisté sur l’écart entre les pieds, de la largeur des hanches afin, notamment, de favoriser la contraction des cuisses (protection en combat rapproché) – sur la technique Uchi-uke. L’accent a été mis sur l’écart entre le coude et le tronc (un poing environ) et la position en fin de parcours (bien « en dehors » afin de protéger efficacement le corps d’une attaque directe en Tsuki) Ces exercices sont d’autant plus importants que l’on trouve ces séquences dans de nombreux katas issus du Naha-te (début de Sesan, Suparinpai, Sanseru) . Après les katas, les bunkaï , avec des propositions sur les enchaînements Koken-uke / Chotei (teisho)-uchi Shotei (teisho)-uke / Koken-uchi * La fin de la matinée a été consacrée à SUPARINPAI, le kata le plus long et le plus difficile provenant de l’enseignement de Kanryo Higaonna (Naha-te). – __________________________________ 2e partie du stage (après-midi) * SUPARINPAI Révision *MATSUMURA-NO-BASSAI. Après Itosu-no-bassaï, Ishimine-no-bassaï et Tomari-no-bassaï, travaillés lors de stages précédents, retour sur Matsumura-no-bassaï ( l’une des cinq formes de Bassaï étudiées en Shito-Ryu) déjà vu l’année dernière. Lors du travail des bunkaï, l’accent a été mis sur l’enchaînement qui revient plusieurs fois dans la première partie du kata : – Gedan-age-uke / Osae-otoshi / Ura-zuki Plusieurs points clés ont été approfondis : – L’enchaînement classique des trois Gedan-shuto-uke, ici pratiqués dans une forme plus « arrondie » qui trouve sa justification dans son bunkaï (blocage suivi d’une clé au bras) – La position des mains lors du Fumikomi – L’enchaînement des trois Kakete Senseï Nakahashi a profité de cette séquence pour nous rappeler la différence technique existant entre le Kakete du Shuri-te, tel qu’il apparaît dans ce kata et le Kakete du Naha-te (que l’on retrouve par exemple dans Sesan, Seipaï et Shisochin) . Différence expliquée ainsi dans le livre « La Voie de la main nue » de Mabuni Ken’ei : « En Shuri-te, la main reste allongée afin de rattraper et tirer ensuite vers soi en enroulant le bras de l’adversaire qui est sensé se trouver éloigné. En Naha-te, on suppose un combat à distance réduite. La main est ainsi redressée par rapport au bras de l’adversaire. » – L’enchaînement Chudan-haishu-uke / Mikazuki-geri / Ura-zuki Bilan du stage : D’une grande richesse (et difficulté) technique, il a permis aux stagiaires : – de revoir certains fondamentaux (comme les déplacements en position Sanchin-dachi, les katas SANCHIN et TENSHO), – d’enrichir leur bagage de bunkaïs – de réviser certains points-clés et détails de katas déjà étudiés, ce qui, on s’en est aperçu, n’est jamais du luxe. Ne cherchons pas plus loin nos devoirs de vacances…Répondre

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